Liste des sites du projet
Nombre: Litoral atlántico andaluz
A diferencia de otros países y regiones con yacimientos de sal gema, la obtención de sal en Andalucía se ha sustentado en técnicas de evaporación.
La sal y las salinas, aunque ya no son tan comunes y características en la franja litoral de Andalucía y en algunas zonas del interior, son todavía los elementos esenciales de la fisonomía de la mayoría de nuestros paisajes y de la memoria cultural de sus habitantes, por lo que siguen presentes de alguna forma en nuestro territorio a pesar de que casi todas aquellas explotaciones salineras, antes florecientes se encuentren hoy en día, transformadas o abandonadas.
Localización
El litoral atlántico andaluz comprende las provincias de Huelva, Cádiz y Sevilla. Andalucía es una región de gran riqueza natural, cultural y paisajística. Además, es uno de los territorios europeos con mayor superficie protegida.
Descripción
Ocupando más de 31.000 km2, el área comprende tres provincias:
En 2004, en la zona, había un total de 114 Salinas (ver tabla a continuación)
Tabla 1 – Número de Salinas en cada provincia
Provincia
|
Nº Salinas (2004)
|
---|---|
Cádiz
|
79
|
Huelva
|
23
|
Sevilla
|
12
|
Salinas con actividad extractiva
Según el Directorio de salinas de España, en el año 2010, se encontraban activas en las provincias andaluzas 18 salinas:
Tabla 2 – Salinas inscritas en el Registro minero
Provincia | Municipio | Nombre salina | Tipologia |
---|---|---|---|
Cádiz | San Fernando | El Estanquillo | Sal marina |
Cádiz | Puerto Real | Molino de Ossio | Sal marina |
Cádiz | Puerto Real | Salina El Águila | Sal marina |
Cádiz | Sanlúcar de Barrameda | Nuestra Señora del Rocío | Sal marina |
Cádiz | Sanlúcar de Barrameda | Salina de Henares | Sal marina |
Cádiz | El Puerto de Santa María | Salina Santa María | Sal marina |
Cádiz | El Puerto de Santa María | Salinas de La Tapa | Sal marina |
Cádiz | Chiclana de la Frontera | Salinas San Juan y Santa Ana de Bartivas | Sal marina |
Cádiz | Chiclana de la Frontera | San José y San Enrique | Sal marina |
Huelva | Punta Umbría | Bacuta y Cajavia | Sal marina |
Huelva | Huelva | Salinas Cardeña | Sal marina |
Huelva | Huelva | Salinas de Bacuta | Sal marina |
Huelva | Isla Cristina | Salinas La Primera | Sal marina |
Huelva | Isla Cristina | Salinas Maná del Mar | Sal marina |
Sevilla | Écija | La Torre | Sal manantial |
Sevilla | La Puebla de Cazalla | Morilla | Sal manantial |
Sevilla | Pedrera | Salina Carmelita | Sal manantial |
Sevilla | Utrera | Salinas de Valcargado | Sal manantial |
Sin embargo, hay que indicar que nos consta la existencia de más salinas en activo en Andalucía, pero no se encuentran inscritas en el Registro Minero.
Características socioeconómicas
Número de empleados
Si observamos el número de empleados contratados en las salinas andaluzas, la inmensa mayoría, o bien no tienen a ningún contratado (es el propio dueño el que trabaja en la salina) o bien tienen entre uno o dos empleados:
Tabla 3. Número de empleados en salinas andaluzas, año 2009
Número de asalariuados | Nº empresas |
---|---|
Sin asalariados | 4 |
De 1 a 2 asalariados | 12 |
De 3 a 5 asalariados | 2 |
De 6 a 9 asalariados | 0 |
De 10 a 19 asalariados | 2 |
De 20 a 49 asalariados | 1 |
De 50 a 99 asalariados | 1 |
total | 22 |
Fuente: Instituto Nacional de Estadística, 2009.
Datos de producción de las salinas
Tabla 4. Producción de las salinas de Andalucía, 2009
Provincia | Producción (Tm) | Euros |
---|---|---|
Sevilha | 16.290 | 914.837 |
Cádiz | 215.929 | 7.206.929 |
Huelva | 154.959 | 2.623.815 |
Fuente: Estadísticas mineras, 2009.
Emplacement:
L’écomusée du marais vendéen (46.875306,-2.101096) est situé sur la commune de La Barre-de-Monts, dans le département de la Vendée (France). Il est géré par la Communauté de communes Océan-Marais de Monts, qui compte 5 communes (Saint-Jean-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts, La Barre-de-Monts, Soullans, Le Perrier). Son champ d’action couvre la partie vendéenne du Marais breton.
Le Marais breton:
Le Marais breton est une zone humide (polders et prairies humides quadrillés de fossés et de canaux) qui s'étend sur 45.000 hectares.
À l'origine, la zone faisait partie d'une ancienne grande baie recouverte par l'océan (la Baie de Bretagne). Au Moyen-Âge, l’homme a construit des digues et des canaux pour y aménager des marais salants. Du 15e jusqu’au 18e siècle, le Marais breton a été un des plus grands producteurs de sel en France. Ce sel était principalement exporté vers les pays nordiques.
Cette zone de production sera progressivement abandonnée au profit des salines du midi. L’activité agricole a supplanté l’activité salicole, ce qui a entraîné un réaménagement de la gestion hydraulique (rejet progressif de l’eau salée vers la mer, au profit des eaux de pluie). Les marais salants abandonnés quadrillent encore le paysage, et ont souvent été reconvertis en bassins de pêche.
Depuis une quinzaine d’années, l’activité salicole connaît un regain d’activité notamment sur les communes de Bourgneuf-en-Retz, Bouin, Beauvoir-sur-Mer. A La Barre-de-Monts, le marais du Daviaud est le seul en activité. Aujourd’hui, on compte une quinzaine de sauniers en activité.
Description
L’écomusée du marais vendéen a pour vocation la conservation, l’étude et la valorisation du patrimoine lié à son territoire. Il œuvre principalement dans 2 domaines :
L’écomusée est un site de plein, dont 15 hectares sont ouverts à la visite. Sur ces 15 hectares sont implantés des bâtiments représentant l’architecture local : fermes, bourrines, salorge. Ces bâtiments ont été soit conservés in situ, soit démontés et remontés sur site, dans un souci de préservation de ce patrimoine architectural. Dans les bâtiments sont présentées expositions, reconstitutions d’intérieurs, projections audiovisuelles, qui permettent aux visiteurs de comprendre l’histoire et l’évolution des modes de vie dans le marais.
Le patrimoine naturel : Depuis 1998, l’écomusée a entrepris un programme de recherche sur la faune et la flore du marais vendéen. Un partenariat est en cours avec des laboratoires de recherche universitaires. L’écomusée est un lieu privilégié pour étudier la faune et la flore, puisqu’il se situe au cœur de 75 hectares d’Espaces Naturels Sensibles (mesure de protection environnementale), dont il a la gestion. Les recherches effectuées jusqu’à présent ont permis de concevoir une exposition permanente, des expositions temporaires, des animations spécifiques, des évènements autour de la nature.
Le patrimoine ethnographique:
L’écomusée du marais vendéen est labellisé Musée de France ; ce label accordé par l’Etat reconnait l’intérêt national des collections et des actions en faveur du patrimoine menées par l’écomusée. L’écomusée possède une collection de près de 2500 objets à caractère ethnographique. Au-delà des objets, l’écomusée conserve des bâtiments et des activités spécifiques au territoire, comme le marais salant du Daviaud.
En plus de la visite du site (composé d’une dizaine de bâtiments) L’écomusée produit chaque année des expositions temporaires autour de l’histoire, des modes de vie, et des activités économiques du marais (en 2009, une exposition a été consacrée aux sauniers en activité du Marais vendéen, et un film sur le même sujet a été produit). Des animations sont également proposées aux visiteurs, notamment au public scolaire.
Le marais salant de l’écomusée:
A proximité de la ferme du Daviaud (bâtiment principal de l’écomusée), un ancien marais salant a été remis en activité. Ce marais, lié à la ferme du Daviaud, a fonctionné jusqu’en 1917. Il a été remis en activité par l’écomusée en 1987, avec la volonté de conserver in situ le savoir-faire salicole du marais vendéen. Ce marais artisanal compte 10 œillets (aires de récolte). Sa production peut être de 10 tonnes de gros sel et 1 tonne de fleur de sel par été. Le marais est propriété du site, mais est géré par un saunier indépendant ; une convention lie l’écomusée au saunier.
Emplacement
Les Marais Salants de l’île de Ré (46°13’ N, 01° 27’ W) sont localisés dans le nord de l’île de Ré sur le territoire de cinq communes : Les Portes en Ré, Saint Clément des baleines, Ars en Ré, La Couarde sur mer et Loix.
Description
Les marais salants occupent une surface de 1 560 ha soit 18 % de l’ile de Ré ; les surfaces en eau représentent 1070 ha où alternent des surfaces productives et non-productives. Les marais salants ont été créés sur des terres gagnées sur la mer par endiguement, appelées prises. :
Aujourd'hui, 460 ha sont toujours exploités pour la production de sel marin artisanal. Les autres marais ont été aménagés pour l'ostréiculture et l'aquaculture (243 ha), les usages naturalistes - Réserve Naturelle de l'Illeau au des Niges, réserves de biotope – (80 ha) ou encore seulement utilisés pour la chasse, l'aquaculture familiale de loisir… (136 ha). Une grande partie des marais reste aujourd'hui inexploitée.
Le site des marais salants de l’ile de Ré est inscrit sur la liste RAMSAR.
Les marais salants de l’ile de Ré font partie intégrante du réseau Natura 2000 (Nomenclature Natura 2000 : 1140, 1210, 1310, 1320,1330, 1420, 2190, 1410, 6510 ).
Types d'utilisations plus fréquentes
Il existe deux principaux modes d’exploitation des marais : la saliculture et l’ostréiculture.
Tableau 1 – Surface occupé suivant les usages
Marais salants |
Surface occupée (m2) 2009 |
---|---|
Saliculture |
460 000 |
Ostréiculture |
250 000 |
Pisciculture intensive |
50 000 |
Aquaculture extensive |
40 000 |
Usages naturaliste |
80 000 |
Usages sportifs ou récréatifs |
150 000 |
Autres usages (réserve irrigation,lagunage) |
50 000 |
Sans usages |
500 000
|
Caractéristiques socio-économiques
La production annuelle est en moyenne de 2 500 tonnes. Une centaine d’exploitants produisent du 15 juin au 30 septembre du gros et de la fleur de sel.
En 2009, un des cent marais salants qui a produit du sel par la méthode artisanale, est géré par un des partenaires du Project Ecosal Atlantis :
Le marais salant de la Prise de La Lasse est propriété du Conservatoire du Littoral et abrite un Ecomusée, l’écomusée du marais salant, qui outre des études et des recherches sur la saliculture, vise à fournir au public des connaissances sur la saliculture et l'interprétation du territoire. Il a comme but, au-delà de la production de sel artisanal, de montrer la pratique de la saliculture à des fins pédagogiques, culturelles et environnementales.
Nom : Le Port des Salines et les marais salants de l’île d’Oléron
Localisation :
Les marais salants de l’île d’Oléron, territoire insulaire de la Charente-Maritime (France), étaient présents sur l’ensemble des huit communes de l’île d’Oléron : Saint-Denis d’Oléron, La Brée-les-Bains, Saint-Georges d’Oléron, Saint-Pierre d’Oléron, Dolus d’Oléron, Le Château d’Oléron, Le Grand-Village-Plage et Saint-Trojan-les-Bains fédérées au sein de la Communauté de Communes de l’Ile d’Oléron.
Description :
Les marais salants d’Oléron, autrefois très nombreux (près 85 000 aires saunantes au 17ème siècle), ne comprennent désormais plus que 5 salines en production (près de 250 aires saunantes). La plupart ont été soit abandonnés, soit transformés en claires ostréicoles ou bassins piscicoles. La renommée de l’or blanc, réputé pour ses qualités en salaison, a été supplantée par celle des huîtres Marennes-Oléron.
Tableau 1 – Nombre d’aires saunantes par salines productives en 2010.
Nom de la saline |
Nb. d’aires |
Nb. d’aires en production |
---|---|---|
Marais salant du Port des Salines |
42 |
28 |
Marais salant du Château d’Oléron |
12 |
0 |
Marais salant des Barbotines |
32 |
20 |
Marais salant de Boyardville |
42 |
NR |
Marais salant de |
140 |
Env. 48 |
Le déclin de la saliculture s’est amorcé à la fin du 19ème siècle. A la fin des années 1980, le savoir-faire traditionnel de ces hommes du sel ne s’est pas transmis et les tas de sel appelés « mulons » ont disparu des paysages oléronais.
L’écomusée du Port des Salines est né en 1994, de cette volonté de réimplanter cette activité humaine sur le territoire en recréant une saline et en construisant un écomusée sur l’histoire des marais salants de l’île d’Oléron. Depuis d’autres sauniers ont repris cette activité, contribuant à redonner à l’île d’Oléron ses caractéristiques paysagères et artisanales.
Type d’utilisation :
Carte 1 – l’île d’Oléron, marais et saliculture
Les marais se situent sur la côte orientale de l’île d’Oléron et représentent près de 3000ha (20% de la surface insulaire totale). Ils se distinguent en 3 catégories :
• Les marais salés en activité sont utilisés principalement pour l’ostréiculture (près de 300 entreprises ostréicoles) et de façon aujourd’hui anecdotique pour la saliculture (4 sauniers exploitent 5 marais salants – 1 saunier démarre son activité) et la pisciculture (ferme marine du Douhet).
• Les marais gâts ou marais abandonnés sont dévolus à l’agriculture (fauchage, pâturage des bovins et chevaux sur les bosses) et à la chasse.
• Les marais plats sans bassins et situés en fond de marais sont composés de prairies d’élevage.
Caractérisation Socio économique :
Les sauniers de l’île d’Oléron sont des sauniers indépendants qui récoltent de manière traditionnelle le gros sel et la fleur de sel et pour certains la salicorne. Ils vendent leurs produits et leurs dérivés (gros sel aromatisés, vinaigre à la salicorne, caramel à la fleur de sel…) directement sur leur marais.
Cédric Dhaud, saunier sur le marais salant du Port des Salines, ajoute à ses fonctions de récoltant, des compétences de pédagogue afin de répondre aux attentes spécifiques des visiteurs de ce marais salant à vocation patrimoniale et touristique.
Tableau 2 – récolte approximative de sel en 2010 sur Oléron
Nom de la saline |
Gros sel (en tonne) |
Fleur de sel (en tonne) |
---|---|---|
Marais salant du Port des Salines |
6t |
1t |
Marais salant du Château d’Oléron |
0 t |
0 t |
Marais salant des Barbotines |
5t |
0,410 t |
Marais salant de Boyardville |
NR |
NR |
Marais salant de |
30 t |
NC |
L’écomusée du Port des Salines est un établissement public géré par la Communauté de Communes de l’île d’Oléron, compétente dans le domaine culturel depuis 2006.
Le Port des Salines, labellisé Pôle Nature et “Tourisme et Handicap” (déficience mentale, auditive, visuelle et motrice), a pour objectif de valoriser et de sensibiliser les visiteurs à l’histoire du sel et à la saliculture oléronaise en particulier. A ce titre, l’écomusée propose des expositions permanentes et temporaires, des visites commentées de la saline attenante, développe des ateliers et interventions “hors les murs”, organise des événements, mène des recherches et une politique d’enrichissement de ses collections. L’engagement de la Communauté de Communes dans le projet européen Ecosal Atlantis permettra au Port des Salines de contribuer au rayonnement du patrimoine salicole européen et de partager des expériences scientifiques, pédagogiques et culturelles enrichissantes avec les autres partenaires du projet.
Le site doit faire l’objet d’une réhabilitation architecturale et paysagère en 2011 incluant la création d’une salle pédagogique, véritable lieu d’interprétation de la saline (financement Interreg).
Nom :
Marais Salants d’Aveiro
Emplacement
Les Marais Salants d'Aveiro (40.65615965408628, -8.664093017578125) sont localisés dans la Ria d'Aveiro et incluent les communes Glória, Aradas, Vera-Cruz et Esgueira de la municipalité d'Aveiro et la commune S. Salvador de la municipalité d´Ílhavo.
Description
En occupant une longueur approximativement de 2600 ha, où s'incluent des surfaces productives et non productives, les Marais Salants se trouvent organisées en 5 groupes:
En 2007, on comptait près de 252 marins répartis par les cinq groupes en conformité avec le tableau suivant :
Tableau 1 – Nombre de marais salants par groupe.
Groupe | Nº de marais salants par groupe (2007) |
---|---|
Grupo do Sul | 61 |
Grupo do Mar | 52 |
Grupo de São Roque ou Esgueira | 63 |
Grupo do Norte | 68 |
Grupo do Monte Farinha | 8 |
Types d'utilisations plus fréquentes
Prenant comme référence les données de 2007, nous pouvions trouver les deux types de régimes de production, saliculture et aquaculture, avec des surfaces d'occupation beaucoup distincts comme exprimée dans le suivant tableau:
Tableau 2 – Surface occupé par des types de marais salants
Marais salant | Surface occupé 2007 (m2) |
---|---|
Active salt production | 429830 |
Partial active salt production | 111413 |
Inactive salt production | 861057 |
Extensive aquaculture | 759014 |
Semi-intensive aquaculture | 1927499 |
Caractéristiques socio-économiques
n reportant à l'année de 2009, la production de sel des 9 marais salants (Podre, Santiago da Fonte, Pajota, Troncalhada, Senitra, Grã-Caravela, 18 do Caramonetes et Puxadoiros) encore dévouées à la production de sel conformément aux méthodes artisanales, ont produit 908 tonnes.
Ce chiffre, d'accord avec un des 19 producteurs (sauniers) encore en activité, représente une augmentation d'environ 44% par rapport au volume produit en 2008..
Tableau 3 - Surface occupé par les marais salants en production en 2009.
Marais salants | Surface occupé (ha) 2009) |
---|---|
Puchadoiros | 8,99 |
Troncalhada | 4,20 |
Senitra | 4,48 |
Passã | 8,19 |
Pajota | 6,57 |
Santiago da Fonte | 5,90 |
Gran Caravela | 4,98 |
Dezoito dos Caramonetes | 3,99 |
Podre | 2,15 |
En 2009, deux des neuf marais salants qu'ont été en production de sel par le méthode artisanale, sont propriété des partenaires du Project Ecosal Atlantis:
Situation
La commune de Rio Maior est située dans une zone de transition où les influences du Ribatejo et de la côte se mêlent, donnant naissance à un espace plein d’originalité. Il appartient à la province de Santarém et s’intègre dans le Tourisme de Lisbonne et Vale do Tejo.
Rio Maior est située à 75 km de Lisbonne, à 30 km de Santarém et 20 km de Caldas da Rainha. Elle se trouve près de l’autoroute de la zone Ouest du pays, qui facilite l’accès vers le Nord et le Sud.
La zone Nord de la commune s’intègre dans la région protégée du Parc Naturel des Serras de’Aire e Candeeiros, dont font aussi partie les Salines de Rio Maior.
Les Salines (ou Marais Salants) se situent à environ 3 km de Rio Maior et s'intègrent dans une vallée typhonique au pied de la Serra dos Candeeiros. Entourées d’ arbres et de terrains agricoles, elles sont considérées comme une merveille de la nature, puisque la mer se situe à 30 km.
L’ensemble se présente comme un village minuscule de rues pavées et de maisons en bois, aux abords duquel se trouvent de curieux réservoirs aux formes et de tailles irrégulières, qui à partir du printemps se remplissent d'eau salée, donnant origine à de blanches pyramides de sel.
Histoire et Production
Bien que le plus ancien document qui fait référence aux Salines date de 1177, on pense que l'utilisation du sel gemme remonterait à la Préh’istoire.
Vu sa nature calcaire, la Serra dos Candeeiros possède de nombreuses failles dans la roche, ce qui fait que l'eau de pluie ne reste pas à la surface, formant ainsi des cours d'eau souterrains.
Un de ces courants traverse un vaste et profond dépôt de sel gemme qui alimente le puits se trouvant au milieu des Salines, et d’où l'eau qui en est extraite est sept fois plus salée que l’eau de mer.
Ce dépôt de sel-gemme occupe à peu près la région de l’Estremadura portugaise, entre Leiria et Torres Vedras, et s’est formé il y a des millions d'années, après le recul de la mer qui autrefois occupait la région.
Même si au début l’eau était retirée du puits au moyen de deux “picotas”, ce qui exigeait un énorme effort de la part des sauniers, aujourd’hui elle est retirée du puits par une pompe à moteur et distribuée dans huit réservoirs (concentrateurs), reliés entre eux.
Les réservoirs ont une capacité d'un million de litres d'eau. C’est là que l’eau subit une première évaporation. Après avoir été concentrée, elle retourne vers l'évier de distribution qui se trouve près du puits de distribution, et est ensuite distribuée dans les réservoirs/oeillets à travers les sept rigoles existantes.
Le droit à l’eau se fait en fonction de la proximité du puits en obéissant à des règles que n’ont jamais été écrites et dont les origines se perdent dans le temps.
L'évaporation dans les réservoirs est de trois à six jours, en fonction de la chaleur qui se fait sentir. Le sel est rasé avec des lames (autrefois avec des râteaux en bois) et mis sur la tablette (plateforme en bois pour mettre la pyramide du sel) pour sécher pendant 60 heures. Ensuite, il est transporté en brouette ou sur les épaules, dans des sacs, jusqu’à la machine qui le transportera à la Coopérative où dans les salorges des sauniers particuliers.
Le sel est moulu, ou non, en accord avec l'industrie à laquelle il se destine. Il n’est soumis à aucun traitement chimique, et il doit sa pureté à l'action du soleil et du vent et au travail du saunier.
Dans un passé récent, la plupart des producteurs de sel étaient des agriculteurs, qui se consacraient, entre mai et septembre, à la production de sel. Les bénéfices obtenus étaient partagés à parts égales entre le propriétaire de l’œillet ??? et le saunier. Actuellement, une équipe engagée par la coopérative est chargée de l’exploitation et de la récolte du sel de la plupart des salines.
Elles constituent un musée vivant où les méthodes d’exploitation ont peu évolué au cours des 8 siècles de son histoire, ce qui donne à ce lieu la singularité qui le caractérise. Toutefois, les exigences de l'industrie moderne obligent à un progrès constant et à une innovation des techniques utilisées par les sauniers. Le défi consiste à s’adapter à une économie compétitive et à la conservation simultanée des caractéristiques que distinguent ce patrimoine, qu’il faut préserver à tout prix.
A cet effet, la Coopérative des Producteurs de Sel de Rio Maior a été créée en 1979, afin de répondre aux besoins d’une production accrue et à l’amélioration de sa commercialisation. Ce sel purement biologique est exporté vers l'Allemagne grâce à sa haute qualité, qui est due à l'absence d’additif et de traitements chimiques.
La Fleur de Sel
Par un temps plus chaud et sans vent, se forme à la surface comme une pélicule de cristaux de sel très fins, qui est recueillie soigneusement et ensuite séchée et qui devient la fleur de sel. Aujourd'hui, elle est très recherchée par les connaisseurs, car elle fait ressortir la saveur des aliments, vu qu’elle ne contient pas les produits chimiques que le sel de table contient.
Petits Fromages au Sel
Cette désignation vient de leur forme.
Le sel est moulé avec des “sinchos” (moules) et ensuite cuit au four à bois très chaud. Ils peuvent être conservés pendant longtemps ou peuvent être utilisés comme assaisonnement, auquel cas il suffit de les gratter avec un couteau.
Maisons en bois
Anciens greniers à sel. Aujourd’hui, la plupart ont été transformées en magasins, car la majeure partie du sel a commencé à être gardé dans les salorges de la coopérative.
Le bois était le matériel choisi pour empêcher la corrosion du sel. Les supports latéraux extérieurs sont des troncs en olivier.
Serrures en bois
Serrure et clé des maisons en bois.
La clé est l’accessoire le plus petit, qui présente un petit trou à l’extrémité. La clé est mise avec les dents tournées vers le haut. En pressant la clé vers le haut, on fait sauter les verrous et on libère la bâcle, permettant ainsi l’ouverture de la porte. Il n’y a pas deux clés pareilles.
Règles
Ces règles étaient utilisées pour enregistrer la dépense faite par chaque saunier dans la taverne, et étaient montées dans les maisons en bois pendant la récolte.
Les règles avaient presque un mètre ou un mètre et demi de longueur et dix ou quinze centimètres de largeur.
On y écrivait sous forme de signes conventionnels, dont chacun représentait la boisson fournie et le prix. Le paiement était effectué en sel.
Caractéristiques générales des marais salants
Nbre de réservoirs/œillets
|
470
|
---|---|
Dim. moyenne/ réservoir
|
35 a 50m2
|
Superficie totale
|
27.000m2
|
Puits
|
8,95m de profondeur
|
|
3,75m de diamètre
|
1 litre d'eau
|
220g sal (96% chlorure de sodium)
|
Production annuelle
|
2.000 tonnes
|
Nome: Salgado da Figueira da Foz
Localização
O Salgado da Figueira da Foz (Latitude: 40º 8’ 48 ‘’, Longitude: 8º 51’ 24’’ ) contém o sector distal do Estuário do Mondego como unidade geográfica central, na qual se destaca a Ilha da Morraceira e que abrange as freguesias de S. Pedro, Vila Verde e Lavos.
Descrição
A Ilha da Morraceira (de morraça – Spartina marítima), localiza-se na foz do Rio Mondego. Este estuário tem uma área de 3,4Km2, uma profundidade média de cerca de 2 metros e uma profundidade típica de cerca de 4 metros, nas zonas subtidais – fora da influência das marés. Nesta zona o rio divide-se em dois braços, rodeando a ilha de aluvião. Estes dois braços (norte e sul) juntam-se novamente a cerca de 1km da embocadura, em frente à cidade da Figueira da Foz. Esta deposição de sedimentos aluvionares (areias e lodos) na zona a jusante do estuário, levou à formação da Ilha da Morraceira, com cerca de 600 hectares e que individualiza dois braços do rio. Esta lha compreende extensões apreciáveis de sapais, caniçais, juncais e salinas e aquaculturas ou pisciculturas.
Fig. 1 – Esboço da distribuição das áreas de sapal e de salinas no estuário do Mondego, segundo a carta de distribuição de biótipos de Marques et al.,1984.
A exploração de Sal no Estuário do Mondego foi uma das principais actividades económicas da Figueira da Foz. A tipologia das salinas e a tecnologia de produção assumem nestas marinhas de sal determinadas especificidades que não se verificam noutras regiões salineiras de Portugal e da Europa, tendo sobrevivido até aos nossos dias uma técnica artesanal, extremamente cuidada e bem adaptada ao meio.
Em meados deste século, o salgado da Figueira da Foz tinha um total de 229 marinhas de sal, distribuídas pela Ilha da Morraceira (141 marinhas numa superfície de 519 hectares), pela margem esquerda do Braço Sul e Ínsua D. José (71 marinhas numa superfície de 249 hectares) e na margem direita do Braço Norte (17 marinhas ocupando cerca de 30 hectares). Regista-se ainda que 86 marinhas eram navegáveis em todas as marés, 63 em meias marés e 60 apenas em marés vivas; havendo ainda 20 marinhas que podiam ser servidas somente por terra.
Fig. 2 – Localização das marinhas de sal (incluindo viveiros) e principais esteiros, tendo em conta o registo cadastral de 1954 (adaptação com base nos dados de L.Lopes, 1955).
Passamos então, de uma situação em que o sal representava a coluna dorsal das actividades do estuário, envolvendo directamente centenas de pessoas – em meados do século, o número de proprietários era de 300 e o de operários de 1.300, sendo 500 homens e mulheres (S. Dionisio, 1945) – para as condições presentes em que se calcula existirem entre 40 a 50 marinhas de sal a funcionarem deficientemente.
A marinha de sal representa, por si só, um extraordinário legado cultural, para além do valor do produto que dela se extrai. A sua organização interna, funcionamento e trabalho específico do marnoto merecem bem o devido aprofundamento da investigação.
A sustentabilidade da zona húmida estuarina tem de passar pela manutenção da activiade da salicultura em marinhas tradicionais que, entre muitas funções positivas, proporciona a existência de locais privilegiados do ponto de vista paisagístico e da biodiversidade, sem impactes ecológicos negativos e até com contributos para a qualidade ambiental. Neste aspecto, destaca-se o papel da renovação da água mareal nos reservatórios protegidos, dando origem a grande número de espécies da macrofauna bentónica que são imprescindíveis para a sobrevivência de muitas outras espécies e constituem importante fonte de recurso para a comunidade local.
Áreas ocupadas: Salinas Activas
Fig. 3– O território do salgado da Figueira da Foz – Salinas Activas (2003).
As Salinas Activas, e segundo levantamento de 2003, correspondem a 238ha de área total. Preenchendo em percentagem e para a superfície global actual (1456ha), um valor de 16,3%.
- Nº de salinas = 52 + 22
Áreas de abandono: salinas inactivas do salgado
Fig. 4– O território do salgado: Salinas Inactivas (2003).
As Salinas Inactivas correspondem a 157ha, existindo 70 ha de salinas aterradas e 87 ha de salinas inundadas
Preenchendo em percentagem e para a superfície global actual (1456ha), um valor de 10,3%.
- Nº de salinas = 44
- Nº Aterradas = 29
- Nº Inundadas = 15
Áreas com outra utilização: aquacultura
Fig. 5– O território do salgado: ocupação por aquacultura (2003).
A aquacultura corresponde um território de 340ha, estando definida em vários regimes:
1 - Semi - Intensivo Activo(<1,5Kg/m3) = 51ha,
2 - Parcialmente Activas ou Inactivas = 80ha
3 - Extensivo e/ou Artesanal (<100kg/ha) = 195ha
4 - Desconhecido = 9,6ha
5 + 6 - Estação Experimental do IPIMAR + Maternidade = 4,7ha
Preenchendo em percentagem e para a superfície global actual (1456ha), um valor de 23,4%.
- Nº Total = 49
Fig. 6– O território do Salgado: análise de dados.